Ptôse Mammaire
La ptôse mammaire est définie par un affaissement du une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et de plus fréquemment «déshabité» dans sa partie supérieure.
Elle peut exister d’emblée mais survient le plus souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une
grossesse avec allaitement. Elle peut être isolée : on parle alors de ptôse pure. Elle peut aussi être associée à un certain
degré d’hypertrophie mammaire qui pourra être réduite à la demande.
On peut à l’inverse observer cette anomalie dans le contexte d’un sein trop petit (hypoplasie ou hypotrophie mammaires) qui pourra alors éventuellement être compensée par l’ajout d’une prothèse mammaire ou un transfert graisseux.
Ptôse mammaire : Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi que la souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à cet acte chirurgical réparateur. Ces défauts esthétiques ne justifient pas une prise en charge par l’Assurance-Maladie.
Ptôse mammaire.
Ptôse mammaire : L’opération consiste à remodeler le sein en agissant sur l’enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. La glande est concentrée et placée en bonne position.
Il faut ensuite adapter l’enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et une belle forme au nouveau sein. Ces gestes permettent de replacer l’aréole et le mamelon qui étaient trop bas situés.
Les berges de la peau qui ont été découpées sont suturées en fin d’intervention : ces sutures sont à l’origine des icatrices.
Ptôse mammaire :En cas de ptôse très importante, la cicatrice à la forme d’un Tinversé avec trois composantes : péri-aréolaire au pourtour de l’aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous mammaire, horizontale dissimulée dans le sillon sous mammaire. La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l’importance de la ptôse mammaire.
Information
Ptôse mammaire :L’intervention chirurgicale a pour but de replacer l’aréole et le mamelon en bonne position, de reconcentrer et d’ascensionner la glande et de retirer la peau excédentaire afin d’obtenir deux seins harmonieux, joliment galbés et
ascensionnés.
Plus souvent, en présence d’une ptose mammaire modérée, on peut réaliser une méthode dite « verticale » qui permet de
supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous mammaire et de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes périaréolaire et verticale.
Dans certains cas
de ptôse mammaire très modérée, il est possible d’utiliser une technique qui permet d’effectuer la
correction de l’affaissement uniquement avec une cicatrice autour de l’aréole.
Enfin, lorsque la ptôse mammaire est associée à une insuffisance de volume (hypoplasie mammaire), il peut être souhaitable de mettre en place, dans le même temps opératoire, une prothèse pour redonner au sein un volume satisfaisant, ou un complément graisseux pour améliorer le décolleté.
Dans ce cas
La surface de peau enlevée est moins importante et donc les cicatrices plus courtes. Il est alors parfois possible de retirer l’excès de peau autour de l’aréole et de limiter ainsi la cicatrice uniquement à un cercle péri-aréolaire.
Une plastie mammaire pour ptôse mammaire peut être effectuée à partir de la fin de la croissance et, au-delà, pendant toute la
durée de la vie.
Une grossesse ultérieure est bien évidemment possible. L’allaitement, quant à lui, est le plus souvent possible après une
plastie mammaire. Cependant, on ne peut pas le promettre dans tous les cas et il faut mentionner le risque d’une
impossibilité d’allaiter après certaines plasties mammaires pour ptôse.
Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention.
AVANT L’INTERVENTION
Ptôse mammaire :Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Outre les examens pré-opératoires habituels, un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie,
échographie).
LA QUESTION DU TABAC
Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique
dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériels implantables (ex : implants mammaires).
Pour les interventions comportant un décollement cutané tel que l’abdominoplastie, les chirurgies mammaires ou encore
le lifting cervico-facial,
le tabac peut aussi être à l’origine de graves complications cutanées. Hormis les risques directement en lien avec le geste chirurgical, le tabac peut être responsable de complications respiratoires ou cardiaques
durant l’anesthésie.Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s’accorde sur une demande d’arrêt complet du tabac au moins un mois avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.
Si vous fumez
Parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra
ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue.
Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourrait vous être demandé et en cas de positivité,
l’intervention pourrait être annulée par le chirurgien. L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux, trouble de la coagulation).
Ptôse mammaire
Fiche d'information - Ptose mammaire
Ptôse Mammaire
La ptôse mammaire est un phénomène qui peut toucher toutes les femmes, mais dont les causes ne sont pas les mêmes. Celles qui veulent cacher que leurs seins commencent à tomber préfèrent acheter des soutiens-gorges capables de les soutenir. En outre, certaines femmes préfèrent se tourner vers la chirurgie mammaire qui présente des avantages considérables. Le guide suivant vous apportera surement plus de précisions sur le sujet.
Comment définir une ptôse mammaire ?
Généralement, une ptose mammaire concerne la chute des seins au fur et à mesure. Dans la plupart des cas, cela est lié à une diminution de la glande qui est combinée à une forte élongation de la peau. N’oubliez pas que ce genre de problème se manifeste toujours de manière naturelle. Mais, c’est de la manière dont cela se déroule qui peut déterminer la situation. La hauteur à laquelle vos seins descendront dépendra de la situation.
Vous devez savoir que le fait de vous muscler le thorax ne corrigera pas vos problèmes. Autrement dit, il n’y a que la chirurgie qui peut régler cela. Ici, le but est de corriger directement les soucis grâce à des retouches précises. Par contre, il faut savoir que ce type d’intervention ne peut pas être réalisé sur une femme de moins de 18 ans.
Ptôse mammaire :Quelles peuvent être les causes des chutes des seins ?
D’une manière générale, plusieurs situations peuvent favoriser les chutes de vos seins. Pour plus de précisions, il suffit de voir les points suivants :
- La grossesse : avoir un enfant est toujours une bénédiction pour un couple. Toutefois, il faut savoir que vos seins pourront commencer à tomber après deux ou trois grossesses. Cela se manifeste le plus souvent pendant la période d’allaitement au moment où le lait monte au niveau des seins.
- L’amaigrissement : une femme qui perd du poids subit généralement une diminution ainsi qu’une fonte du volume mammaire. Le souci concerne le fait que cela peut aussi favoriser l’apparition d’une forme avancée d’une ptose. Ce qui fait que vous devriez avoir besoin de réaliser une intervention.
- L’âge : la chute des seins peut aussi être reliée à l’âge de la personne. Cela est dû au fait que vos seins relâcheront au fil que votre âge avance.
- Cause congénitale : il faut admettre que ce genre de phénomène peut être congénital chez certaines personnes. Cela pourrait même se manifester pendant leur jeunesse.
Ptôse mammaire : Les différentes formes de ptôses mammaires
Normalement, les seins à une bonne hauteur ont des mamelons plus haut que les sillons sous-mammaires. Ainsi, vos seins ne doivent pas se trouver en bas des sillons sous-mammaires. Vous avez une ptose légère si vos mamelons sont à la même hauteur que les sillons sous-mammaires et que vos seins passent légèrement en dessous. La phase est modérée quand les mamelons commencent à passer en dessous des sous-mammaires. Ainsi, la situation peut être considérée comme étant sévère quand les aréoles se trouvent au plus basses des sillons sous-mammaires. Si vous voulez réaliser une opération, le degré de l’intervention dépendra avant tout de la situation.
Consultation avant la réalisation d’une Mastopexie
Malgré les avantages dont vous pourriez profiter avec la Mastopexie, il est plus prudent de respecter la consultation avec l’opération. Cela permet avant tout aux chirurgiens de connaitre les raisons qui vous pousseront à faire cela. Diverses causes peuvent être évoquées pour ne citer que l’envie de revoir ses seins à la même hauteur qu’avant.
Dans tous les cas, le chirurgien doit aussi réaliser un examen médical afin d’éviter la moindre complication pendant et durant l’opération. Cela peut concerner vos données morphologiques ainsi que la quantité de peau qu’il faudra enlever. Il est primordial que votre chirurgie plastique sache si vous présentez des contre-indications ou non. Vous pourriez par exemple vous faire recaler si vous avez des antécédents pour ne citer qu’une embolie pulmonaire. Notons qu’un devis vous sera offert après l’analyse de la situation. À la fin, le chirurgien ne devrait avoir aucun mal à intervenir sur vos seins. Autrement dit, vous n’aurez aucun souci à vous faire.
Ptôse mammaire : D’autres points que vous devez aussi prendre en compte
Vu les problèmes que vous pourriez subir si l’opération tourne mal, vous devriez faire très attention plusieurs jours avant l’intervention. Ainsi, la consommation d’aspirine est prohibée 10 jours en avant. Il se pourrait même que vous deviez arrêter la contraception orale si vous êtes sensible à l’inflammation. Cela peut être l’obésité ou une mauvaise circulation du sang, mais aussi des problèmes au niveau des veines. Votre chirurgien devrait aussi vous demander de ne rien avaler 6 heures avant l’opération. Si vous fumez, cela doit cesser un mois avant et après l’intervention. Cela facilitera la cicatrisation de vos nouveaux seins. Sachez aussi que la chirurgie ne peut pas se faire si vous avez un projet de grossesse. Plus précisément, il vous est recommandé de patienter plus de 6 mois après l’accouchement pour réaliser l’intervention.
Enfin, votre médecin vous recommandera un savon spécial ou une solution qui permettra de désinfecter votre corps la veille ainsi que le matin du travail. Il faut savoir que vous disposerez d’un délai de réflexion avant de commencer réellement l’intervention. D’ailleurs, un dernier mis au point avec l’intervenant doit se faire 48 heures avant le jour J.
Le déroulement de la chirurgie
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées en fonction de la situation. En cas de ptose assez importante, le chirurgien doit réaliser une cicatrice sous la forme d’un « T inversé ». Mais, cela ne sera pas le cas si le problème est modéré. Effectivement, une simple incision contournant l’aréole peut suffire. Plus précisément, vous aurez besoin d’une cicatrice verticale. Cela sera aussi le cas si la ptose n’est pas très importante.
Il faut savoir que la situation peut être plus complexe si vous souffrez d’hypertrophie ou d’hypotrophie. Pour le premier cas, une réduction mammaire est aussi recommandée. De plus, vous aurez à déterminer le volume de glande qui vous convient. Pour la seconde option, une augmentation mammaire pourra être conseillée. Toutefois, tout dépend toujours de vos souhaits.
Ptôse mammaire : Concernant l’intervention proprement dite, le déroulement ressemble à peu près comme la réduction mammaire. Le chirurgien doit remettre la glande à sa place tout en prenant le temps d’enlever la peau de trop. Cela est aussi le cas pour l’aréole ainsi que le mamelon. Ajouter à cela, la chirurgie demande une anesthésie générale. Par ailleurs, l’intervention peut durer jusqu’à 2 h en fonction de la situation. Vous aurez un repos de 24 h à l’hôpital avec une pose de bandage souple au niveau de votre poitrine. Le repos que vous obtiendrez dépendra de la situation.
Pour plus de précision, tout dépend de l’intervention à réaliser. Plus précisément, une ptôse hypoplasique nécessite la pose d’une plastie avec des prothèses mammaires. Pour une ptose avec hypertrophie, la chirurgie se fera avec la mise en place d’une plastie mammaire ou pour une réduction mammaire. Dans tous les cas, tout dépendra du volume qui vous convient ainsi que la possibilité de votre corps. D’un autre côté, une ptôse avec asymétrie mammaire nécessite la pose d’une plastie mammaire ainsi qu’une symétrie des seins. Vous pourriez recevoir une augmentation ou une réduction de vos seins. Vous pourriez alors choisir la stratégie qui vous convient le mieux. En outre, il faut toujours demander l’avis de votre spécialiste.
Chirurgie d’une ptôse mammaire : la situation post opératoire
Il faut reconnaître que certaines douleurs gênantes se manifesteront après l’intervention. Mais, cela ne doit pas vous inquiéter vu que c’est tout à fait normal. Plus précisément, vous devez savoir que le rétablissement de vos seins dépendra du temps suivant :
- 3 jours après : vous devriez revenir chez votre chirurgien pour une consultation. En effet, ce genre de consultation vous évitera le moindre problème après l’opération.
- 7 à 10 jours : vous devez demander un arrêt de travail pour ne pas augmenter la douleur.
- 8 à 10 jours : les fils de l’opération doivent être retirés au bout de ces jours.
- 2 à 3 semaines : vous pourriez avoir quelques soucis à lever les bras. Mais, cela ne doit pas vous inquiéter. De plus, des gonflements ainsi que des ecchymoses peuvent se produire après l’intervention.
- 1 mois : il vous est recommandé de privilégier les soutiens-gorge de maintien. Cela vous évitera des problèmes.
- 1 à 2 mois : vous n’avez pas le droit de faire une activité physique afin de favoriser la cicatrisation de vos seins.
- Vous pourriez aussi avoir les mamelons engourdis quelques mois après l’opération.
Vous verrez que vos seins retrouveront leur forme. En cas de problème, vous pouvez toujours vous rendre auprès de votre chirurgien pour savoir si une seconde intervention doit se faire.
Mastopexie : quels sont les avantages et les risques ?
Notez bien que la ptose mammaire présente d’importants avantages. Mais, vous devriez aussi prendre en compte les risques qui peuvent se présenter. Ce qui fait que vous devriez prendre certains points en compte.
- Les risques que l’intervention peut causer
Vous devez savoir que ce genre d’intervention peut avoir quelques risques si vous ne remplissez pas toutes les conditions. En premier lieu, vous pourriez présenter une forme de nécrose surtout si vous avez l’habitude de fumer. Cela peut aussi se produire si vous souffrez aussi de gigantomastie. Un autre risque qui pourrait se produire est un hématome expansif qui doit être réglé le plus vite possible. Une infection ainsi que des cicatrices chéloïdes peuvent aussi se produire si vous ne faites pas attention.
Généralement, les cicatrices auront une couleur rosée ou boursouflée pendant une durée de 2 mois. Cela dépendra uniquement de votre état de santé. Vous devez revoir votre chirurgien si tout ne se passe pas comme cela. D’ailleurs, l’intervention pourrait reprendre si vos seins présentent une asymétrie restante. Toutefois, la seconde intervention peut attendre un ou deux ans après.
A priori, il est primordial de vous informer sur la performance du chirurgien. Cela vous évitera des problèmes à l’avenir. Assurez-vous que l’intervenant fait partie de l’ordre des médecins. Par ailleurs, vous devez faire un contrôle tous les 3 ou 6 mois.
- Les avantages de la Mastopexie
Après l’intervention, vous verrez que vos seins retrouveront facilement leur forme. Même le galbe retrouvera sa splendeur comme vous vous y attendez. Avec une bonne intervention, vous n’aurez pas à vous inquiéter des regards et des jugements que vous pourriez subir. Pour plus de précision, la Mastopexie donnera un meilleur aspect à votre poitrine qui sera plus arrondie. Ainsi, vous aurez des seins plus ou moins fermes et plus jeunes. Mis à part cela, vous aurez la chance de corriger toute forme d’asymétrie au niveau de vos seins.
Après l’intervention, vous aurez la chance d’avoir une peau lisse qui sera plus agréable au toucher. Comprenez bien que les évolutions de la technologie ont permis d’apporter de nouvelles techniques. Ce qui implique que vous aurez des résultats plus intéressants surtout que l’intervention se cicatrisera plus vite. Notez bien qu’il est plus facile d’accompagner la Mastopexie avec d’autres interventions en occurrence une réduction ou une augmentation mammaire. Mais, cela dépend de la situation dans laquelle vous pourriez vous retrouver.
Ptose mammaire : combien cela coûte ?
D’abord, vous devez savoir qu’une ptôse mammaire peut coûter entre 3 000 et 6 000 euros. Par contre, vous devez prendre en compte le fait que votre Assurance Maladie peut ne pas prendre en compte l’intervention dans certains cas. Plus précisément, on peut évoquer une intervention esthétique. Ce qui implique que vous n’aurez aucun remboursement contrairement à ce que vous pourriez l’imaginer. En outre, il est tout à fait possible de demander une prise en charge si vous présentez un cas d’hypertrophie mammaire. Par ailleurs, il est important d’enlever plus de 300 g de glandes si vous voulez avoir le remboursement.
Pour finir, vous devez savoir que la ptôse mammaire est une situation qui peut être réglée facilement. Par contre, il est indispensable de se fier à un chirurgien spécialisé dans son domaine. Prenez seulement le temps de suivre les procédures comme il se doit. Cela vous garantira le résultat que vous attendez.
La ptose mammaire :
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à une chirurgie de la ptose mammaire. Le but de ce document est de vous apporter tous les éléments d’information nécessaires et indispensables pour vous permettre de prendre votre décision en parfaite connaissance de cause. Aussi vous est-il conseillé de le lire avec la plus grande attention.
La ptose mammaire : DÉFINITION
La ptose mammaire est définie par un affaissement du sein et une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et de plus fréquemment «déshabité» dans sa partie supérieure.
La ptose peut exister d’emblée mais survient le plus souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une grossesse avec allaitement. Elle peut être isolée : on parle alors de ptose pure. Elle peut aussi être associée à un certain degré d’hypertrophie mammaire qui pourra être réduite à la demande.
On peut à l’inverse observer une ptose mammaire dans le contexte d’un sein trop petit (hypoplasie ou hypotrophie mammaires) qui po urra alors éventuellement être compensée par l’ajout d’une prothèse mammaire ou un transfert graisseux. Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi quela souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à cet acte chirurgical réparateur.
Ces défauts esthétiques ne justifient pas une prise en charge par l’Assurance-Maladie.
La ptose mammaire : OBJECTIFS PRINCIPES
L’opération consiste à remodeler le sein en agissant sur l’enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. La glande est concentrée et placée en bonne position.
Il faut ensuite adapter l’enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et une belle forme au nouveau sein.
Ces gestes permettent de replacer l’aréole et le mamelon qui étaient trop bas situés.
Les berges de la peau qui ont été découpées sont suturées en fin d’intervention : ces sutures sont à l’origine des cicatrices. En cas de ptose très importante, la cicatrice à la forme d’un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaire au pourtour de l’aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous mammaire,
horizontale dissimulée dans le sillon sous mammaire. La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l’importance de la ptose.
La ptose mammaire : L’intervention chirurgicale a pour but de replacer l’aréole et le mamelon en bonne position, de reconcentrer et d’ascensionner la glande et de retirer la peau excédentaire afin d’obtenir deux seins harmonieux, joliment galbés et ascensionnés.
La ptose mammaire : CHIRURGIE DE LA PTOSE MAMMAIRE OU PLASTIE MAMMAIRE POUR PTOSE
Plus souvent, en présence d’une ptose mammaire modérée, on peut réaliser une méthode dite « verticale » qui permet de supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous mammaire et de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes périaréolaire et verticale. Dans certains cas de ptose mammaire très modérée, il est
possible d’utiliser une technique qui permet d’effectuer la correction de l’affaissement uniquement avec une cicatrice autour de l’aréole.
Enfin, lorsque la ptose est associée à une insuffisance de volume (hypoplasie mammaire), il peut être souhaitable de mettre en place, dans le même temps opératoire, une prothèse pour redonner au sein un volume satisfaisant, ou un complément graisseux pour améliorer le décolleté.
Dans ce cas, la surface de peau enlevée est moins importante et donc les cicatrices plus courtes. Il est alors parfois possible de retirer l’excès de peau autour de l’aréole et de limiter ainsi la cicatrice uniquement à un cercle péri-aréolaire.
La ptose mammaire : Une plastie mammaire pour ptose peut être effectuée à partir de la fin de la croissance et, au-delà, pendant toute la durée de la vie.
Une grossesse ultérieure est bien évidemment possible. L’allaitement, quant à lui, est le plus souvent possible après une plastie mammaire. Cependant, on ne peut pas le promettre dans tous les cas et il faut mentionner le risque d’une impossibilité d’allaiter après certaines plasties mammaires pour ptose.
Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention.
La ptose mammaire : AVANT L’INTERVENTION
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention. Outre les examens pré-opératoires habituels, un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie, échographie).
La ptose mammaire et LA QUESTION DU TABAC
Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériels implantables (ex : implants mammaires).
Pour les interventions comportant un décollement cutané tel que l’abdominoplastie, les chirurgies mammaires ou encore le lifting cervico-facial, le tabac peut aussi être à l’origine de graves complications cutanées. Hormis les risques directement en lien avec le geste chirurgical, le tabac peut être responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l’anesthésie.
Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s’accorde sur une demande d’arrêt complet du tabac au moins un mois avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.
Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue.
Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourrait vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourrait être annulée par le chirurgien. L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de rsiques associés (obésité, mauvais état veineux, trouble de la coagulation).
La ptose mammaire et les c icatrices
1 cicatrice
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
La ptose mammaire : TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie générale, durant laquelle vous dormez complètement. Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation d’un à deux
jours est habituellement nécessaire. Toutefois, dans certains cas, l’intervention peut être réalisée en ambulatoire, c’est à dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance.
La ptose mammaire : L’INTERVENTION
Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. En fin d’intervention un pansement modelant, avec des bandes élastiques en forme de soutien-gorge, est confectionné.
En fonction du chirurgien et de l’importance de la ptose, l’intervention peut durer d’une heure trente minutes à trois heures.
La ptose mammaire : APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Les suites opératoires sont en général peu douloureuses, ne nécessitant que des antalgiques simples.
Un gonflement (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés.
Le premier pansement est retiré au bout de 24 à 48 heures, remplacé par un pansement plus léger. Le pansement sera refait régulièrement jusqu’à ce que la cicatrisation soit acquise.
La sortie a lieu 24 à 48 heures après l’intervention, puis la patiente est revue en consultation deux à trois jours plus tard. On met alors en place un soutien-gorge assurant une bonne contention. Le port de ce soutien-gorge est conseillé pendant environ un mois, nuit et jour, au décours de l’intervention.
Les fils de suture, s’ils ne sont pas résorbables, sont retirés entre le huitième et le vingtième jour après l’intervention.
Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 7 à 10 jours. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une
activité sportive.
La ptose mammaire : LE RÉSULTAT
Il ne peut être jugé qu’à partir d’un an après l’intervention : la poitrine a alors le plus souvent un galbe harmonieux et naturel, symétrique ou très proche de la symétrie. Au-delà de l’amélioration locale, cette intervention a en général un retentissement favorable sur l’équilibre du poids, la pratique des sports, les possibilités vestimentaires et l’état psychologique.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
La ptose mammaire : LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Il s’agit essentiellement des cicatrices, qui font l’objet d’une surveillance attentive : il est fréquent qu’elles prennent un aspect rosé et gonflé au cours des deuxième et troisième mois post-opératoires ; au-delà, elles s’estompent en général progressivement pour devenir, avec le temps, peu visibles.
Elles peuvent toutefois demeurer élargies, blanches ou au contraire brunes.
En ce qui concerne les cicatrices, il faut savoir que si elles s’estompent bien, en général, avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice, elle, est le fait de la patiente. Parfois, il peut persister une asymétrie des seins, qu’il s’agisse du volume, de la hauteur, de la taille ou de l’orientation des aréoles.
Dans tous les cas, une correction chirurgicale secondaire peut être faite, mais il convient d’attendre au moins un an ou deux.
La ptose mammaire : LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une plastie mammaire pour ptose, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’est reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles. Les suites opératoires sont en général simples au décours d’une plastie mammaire. Toutefois, des complications peuvent survenir, certaines d’ordre général, inhérentes à tout acte chirurgical, d’autres loco-régionales plus spécifiques de la plastie mammaire.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même la patiente des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses
Il convient simplement d’avoir la patience d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation des cicatrices et d’observer pendant cette période une bonne surveillance. Le sein opéré est un sein qui reste naturel et sensible, notamment aux variations hormonales et pondérales. progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
La ptose mammaire : Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une plastie mammaire pour ptose réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat. Pour autant, et malgré leur faible fréquence,
vous devez être informée des complications possibles :
• La survenue d’une infection nécessite un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical.
• Un hématome peut nécessiter un geste d’évacuation.
• Un retard de cicatrisation peut parfois être observé qui allonge les suites opératoires.
• Une nécrose de la peau, de la glande ou de l’aréole, en fait rarement observée avec les techniques modernes, peut être
responsable d’un retard de cicatrisation (le risque en est très accru par l’intoxication tabagique).
• Des altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaire, peuvent parfois persister même si la sensibilité redevient le plus souvent normale dans un délai de 6 à 18 mois.
• Surtout l’évolution des cicatrices peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques, voire chéloïdes, d’apparition et d’évolution imprévisibles, qui peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.
Ainsi, dans la très grande majorité des cas, cette intervention, bien étudiée au préalable et correctement réalisée, donne un résultat très appréciable, même si la rançon cicatricielle inévitable en reste le principal inconvénient.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
Tels sont les éléments d’information que nous souhaitions vous apporter en complément à la consultation. Nous vous conseillons de conserver ce document, de le relire après la consultation et d’y réfléchir « à tête reposée ». Cette réflexion suscitera peut-être de nouvelles questions, pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires. Nous sommes à votre disposition pour en reparler au cours d’une prochaine consultation, ou bien par téléphone, voire le jour même de l’intervention où nous nous reverrons, de toute manière, avant l’anesthésie.
La ptose mammaire :